Corps en mouvement
Voie du subtil & sens du sacré


Pour que chaque petit mouvement ait un sens, sur scène comme au quotidien
La danse fut ma première porte d’entrée vers le divin. Sur scène ou en studio, mes expériences corporelles portaient déjà un parfum mystique, bien avant que je puisse les nommer.
Je me passionnais pour Two Ecstatic Themes de Doris Humphrey ou There is a time de José Limón, inspirée de l’Ecclésiaste. Je faisais une thèse sur Isadora Duncan, “prêtresse de la danse”, et je citais Ruth Saint Denis à mes étudiants : “Danser et prier sont une seule et même chose.”
Mais c’est lors d’une retraite sur l’Éveil du Cœur que cette phrase est devenue vérité incarnée. Et le titre du livre du chorégraphe Jérôme Andrews, La danse profonde, de la carcasse à l’extase, a alors pris tout son sens.
Sauf que l’aventure ne s’arrête pas là. Comme le dit avec humour Jack Kornfield : Après l’extase, la lessive. Revenir en corps, dans la densité de la matière, dans le monde de la dualité.
Et c’est là que les travaux de Rudolf Laban que je connaissais depuis pourtant plus de 15 ans déjà sont devenus de précieux alliés. Ses grilles du mouvement — entre géométrie sacrée, structure physique, émotionnelle et mentale — m’ont permis d’habiter la vie en conscience, de sculpter le geste au quotidien comme sur scène.
Son approche a aiguisé mon intelligence du corps sensible, pour que — comme le disait Ted Shawn — “chaque petit mouvement ait un sens”
Aujourd’hui, après avoir enseigné Choréeutique et Eukinétique au CNSMD de Paris (2019-2025), je propose deux cycles d’exploration à Montpellier :
📍 Les Couleurs du Mouvement (sept. – déc. 2025, Studio La Nef)
Graduer l’expressivité d’un geste, apprendre l’alternance dynamique comme un art d’être.
📍 L’Architecture du Mouvement (janv. – avr. 2026, Studio La Nef)
Plongée sensible dans les forces structurelles du mouvement, entre gravité et espace (Programme à venir)